Les modèles globaux de cycle du carbone (Table complète - Table étendue) reposent sur différentes hypothèses qui prennent rarement en compte le devenir du carbone des roches lors de l'érosion. Sur l'exemple himalayen, des chercheurs du CRPG-CNRS de Nancy et de l'ENS-CNRS de Paris (Paris est une ville française, capitale de la France et le chef-lieu de la région d’Île-de-France. Cette ville...) en collaboration avec Woods Hole Oceanographic Institution (USA) montrent qu'une fraction importante de ce carbone est préservée puis re-sédimentée, mettant ainsi en évidence une boucle fermée dans le cycle du carbone.
Publiés dans la revue Science (La science (du latin scientia, connaissance) relève Historiquement de l'activité philosophique, et fut pendant...) le 7 novembre 2008, ces travaux illustrent le rôle important des chaînes de montagne dans le cycle du carbone en permettant la transformation du carbone organique (La chimie organique est une branche de la chimie concernant la description et l'étude d'une grande classe de molécules...) en graphite lors de l'enfouissement des roches, qui est ensuite largement préservé lors des processus d'érosion, transport (Le transport, du latin trans, au-delà, et portare, porter, est le fait de porter quelque chose, ou quelqu'un, d'un lieu...) et sédimentation. Ce travail, a été mené dans le cadre du programme Reliefs de la Terre (La Terre, foyer de l'humanité, est surnommée la planète bleue. C'est la troisième planète du système solaire en partant...) de l'Institut National des Sciences de l'Univers (On nomme univers l'ensemble de tout ce qui existe, comprenant la totalité des êtres et des choses (celle-ci comprenant...) (INSU-CNRS). Voir : Les montagnes stabilisent le carbone dans la croûte terrestre