mardi 25 octobre 2011

La plus ancienne supernova...


Des astrophysiciens ont combiné les données de quatre observatoires spatiaux pour percer le secret de la plus ancienne supernova observée, RCW 86. En 185 de notre ère, des astronomes chinois ont noté l’apparition dans le ciel d’une nouvelle étoile. Longtemps après, dans les années 1960, des scientifiques ont découvert qu’il s’agissait d’une supernova –l’explosion d’une étoile en fin de vie.

Ces événements laissent derrière eux des vestiges que l’on peut encore observer. Dans le cas de RCW 86, la taille de ce vestige ou rémanent, situé à 8.000 années lumière, intrigue les chercheurs : il est deux à trois fois plus étendu que ce qu’on pourrait attendre pour une supernova observé il y a presque 2000 ans, explique Brian Williams sur le site de la Nasa. Avec ses collègues, cet astrophysicien américain (North Carolina State University) pensent avoir trouvé l’explication.

Il s’agirait d’une supernova de type Ia, produite par un duo d’étoiles (et utilisée comme‘chandelle standard’ par les astronomes pour calculer les distances). Une étoile de taille moyenne en fin de vie, devenue une naine blanche, vole la matière d’une étoile compagnon, jusqu’à un point de non-retour. C’est l’explosion...

TOUT CE QU'IL FAUT SAVOIR SUR LES LIQUEURS

Les liqueurs de fruits

Les liqueurs de fruits, obtenues par macération des fruits dans l’alcool durant plusieurs mois, stabilisation par le froid et addition de sirop, sont les plus riches en vitamines (gare au régime). La plus célèbre est la crème de cassis, que l’on mélange à tort et à travers avec du vin blanc en la proposant sous le nom de Kir, sans préciser que le véritable Kir, celui du Chanoine, ne se préparait qu’avec du Bourgogne aligoté. Les autres ne méritent que le nom de vin blanc-cassis. Goûtez-la aussi seule, pour elle-même.

Le Cherry Brandy, obtenu par macération de cerises dans de l’alcool pratiquement pur, tient la dragée haute aux autres liqueurs issues de framboises, prunes ou mirabelles. Il faut le boire pur dans un verre frais, comme la plupart des digestifs à base de fruits rouges. En Suisse, on n’hésite pas à rajouter des arômes de chocolat pour proposer un “Chéri Suisse”, dont l’exploitation du nom semble manifeste. A ce propos, les contrefacteurs sont nombreux. La palme revient à la Maison Suze (liqueur de Gentiane, à boire surtout en apéritif), qui, depuis près de deux cents ans, voit sabouteille (caractéristique pourtant) outrageusement galvaudée. Qu’elle se rassure, comme certains bijoutiers et couturiers, on ne copie que ce qui peut en valoir la peine, et c’est une manière comme une autre de faire parler de ses produits (souvenez-vous de sa publicité).

La Chartreuse

En voilà une dont le secret de fabrication est bien gardé. On ne compte plus les dents que se sont cassées des copieurs coquins. Usant de leur droit divin, les frères de Voiron manient l’humour et l’absolution devant les espions envoyés des quatre coins de la planète dans leur beau monastère de la Grande-Chartreuse en Isère. Mystérieuse comme le Saint-Esprit, appréciée par les vrais amateurs ou jalousée par ses concurrents (s’il en est), la Chartreuse draine à travers ses alambics le symbole même d’une vraie liqueur.

Elaborée dans le plus total secret à base d’herbes, de plantes et d’eau-de-vie de vinsexclusivement, distillée copieusement et parfaitement, rehaussée par du miel pur ou du sirop desucre, vieillie en fûts de chêne de Russie qui, à l’inverse de ceux du Limousin (pour le Cognac), ne lâchent pas de matières colorantes, la Chartreuse demande à être dégustée religieusement, bien sûr. Présentée soit verte (c’est ma favorite), soit jaune, plus douce, âgée de trois années au moins ou auréolée d’un Vieillissement Exceptionnel Prolongé (VEP), elle est parvenue à se moquer, à travers les siècles, de la mode ou des habitudes des consommateurs.

Preuve qu’un élixir de longue vie (les frères chartreux en proposent aussi) a quand même besoin d’un coup de pouce du Seigneur.

Plus terre à terre, mais apparentée quand même à quelque ancien élixir de moine, la Bénédictine n’hésite pas non plus sur la subtilité de sa composition. Pas moins de vingt-sept plantes trèsaromatiques sont utilisées (noix de muscade, myrte, hysope, mélisse…), séchées et réparties en différentes distillations dont on ne conserve que le cœur...

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